En septembre, un avocat que j'accompagne m’a dit : “je réfléchis à comment faire pour tenir jusqu’à Noël”.
Le sentiment prédominant, c’est que la rentrée de septembre constitue l’entrée dans le tunnel qui semble se refermer sur vous au fur et à mesure.
L’apogée étant bien sûr le premier jour des vacances de Noël à 23h49, heure à laquelle vous ne savez plus s’il faut espérer être tranquille à Noël ou au contraire décider de profiter de cette période pour avance, histoire que janvier soit moins pire que septembre.
Bref, vous avez peut-être encore un pied à la plage 🏖️ que vous avez déjà la tête dans le guidon 🚴♂️ .
Ça tombe bien, j’ai 3 solutions miracles à vous offrir qui vous permettront de tout changer et de devenir maître bouddha en 8 jours et demi.
Non, désolée, je plaisante ! 😁
Pas de solution miracle - vous commencez à me connaître.
“Tenir jusqu’à Noël”
“Comment faire pour tenir jusqu’à Noël ?”
Cette question comporte plusieurs sous-questions :
Déjà, c’est quoi “tenir” ?
Qu’est-ce ça représente pour vous d’avoir besoin de “tenir” ?
Y aurait-il une alternative ?
Les réponses à ces questions sont personnelles et subjectives. Pourtant, je constate qu’il y a des histoires qui se répètent.
Pour beaucoup, “tenir”, c’est faire tout ce que vous devez faire.
Réussir à caser tout le travail que vous avez, ou toute la prospection que vous mettez en place, voire les deux, mais aussi l’administratif, les réunions avec les équipes, la gestion du cabinet, le recrutement, la fidélisation des clients (la liste est longue).
ET votre vie perso (quelle vie perso 🙄 ?)
“Tenir”, c’est réussir à faire tout ça.
A priori, sans décider de sauter dans le premier train, le premier avion, le premier bateau - au choix - et de ne jamais revenir sur la terre ferme.
Je dirais donc que c’est faire ce qu’il y a à faire tout en se préservant des moments de qualité pour faire ce qu’on souhaite faire.
Concilier vos obligations et vos contraintes avec vos envies et vos besoins. En restant sain d’esprit.
Dit comme ça, ça pourrait avoir l’air simple (prendre moins de travail, s'organiser différemment, etc.)
Mais dans les faits, ça n’est pas si simple. Mes clients se heurtent à ces questions :
Mon temps n’est pas extensible.
Je ne peux pas refuser des clients.
Si j’augmente mes honoraires pour prendre moins de dossier, les clients partiront ailleurs.
Si je recrute, je devrai travailler encore plus pour payer mes collabs.
On tourne un peu en rond : vous avez 24 heures dans une journée, vous avez trop de travail, vous avez en plus des loisirs, des ami·es, peut-être une famille.
Bref, vous avez des choses à faire. Plein.
Alors, pourquoi faites-vous ce que vous faites ?
Finalement, pourquoi ?
Qu’est-ce que veut dire votre sensation de devoir tenir ?
Un manque de plaisir à exercer ?
Un trop plein de tâches administratives ?
Des honoraires non satisfaisants qui vous obligent à prendre plus de travail que vous ne souhaiteriez ?
Un positionnement à redéfinir ?
La clé, à mon sens, c’est de savoir pourquoi vous faites ce que vous faites.
Pourquoi vous travaillez à cette cadence, pourquoi vous acceptez ce dossier alors que vous n’avez plus de temps, pourquoi vous acceptez cette réunion à un horaire qui ne vous convient pas, pourquoi vous écrivez cet article ?
Alors, plutôt que des recettes miracles ou le traditionnel trio "sommeil, alimentation, exercice" (même si, soyons honnêtes, c’est la base quand on se sent sur le fil), je vous propose de faire cet exercice.
En laissant peut-être passer le jour du retour de vacances avec 298 e-mails !
Pendant cette rentrée, quand vous sentez que vous êtes en train de faire / d’accepter quelque chose qui vous fait poser la question “comment je tiens jusqu'à Noël”, demandez-vous pourquoi vous le faites.
👉🏻 “J’accepte cette mission car j’ai envie de développer mon activité dans ce secteur”. 👉🏻 “J’accepte cette réunion car je n’ai pas d’alternative à proposer et je souhaite y participer parce que ça me facilitera le travail dans un second temps”.
Si vous êtes en phase avec la réponse, le stress (ou l'angoisse) ressenti à son évocation devrait diminuer après cette question.
Reste tout de même à caler cette mission dans votre agenda surchargé, mais ça c’est un autre sujet !
En revanche, si vous n’êtes pas en phase avec votre réponse, si celle-ci est par exemple motivée par une peur, une croyance, vous percevrez toujours le stress.
👉🏻 “J’accepte ce client car je ne veux pas qu’il parte ailleurs”.
Ce genre de réponse satisfait rarement.
Les tâches que vous acceptez qui génèrent toujours de l'angoisse quand vous vous demandez pourquoi vous les faites sont les premières à “attaquer” si vous décidez de revoir votre activité.
Ça ne veut pas forcément dire les refuser systématiquement, mais ça peut vouloir dire qu’il faut les déléguer, les reporter…à voir !
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